Le secteur bancaire français connaît une transformation numérique sans précédent. Face à l’évolution des habitudes des consommateurs, les institutions financières investissent massivement dans les technologies digitales. Ces développements constituent non seulement un avantage compétitif, mais aussi une opportunité d’optimisation fiscale grâce à des dispositifs comme l’IP Box.
Avec 492 agences physiques pour 1 million d’habitants (fin 2023), la France fait encore figure d’exception dans le paysage européen. Malgré tout, le constat est sans appel: le parc bancaire français se contracte inexorablement – certes, moins vite que celui de ses voisins. Entre 2010 et 2023, le réseau est passé de 42.000 agences à moins de 34.000. Un mouvement boosté par le post-covid et qui devrait mener le nombre de points de vente sous la barre des 30.000 d’ici 2027… En filigrane, ces fermetures expriment la montée en puissance du digital. Une révolution numérique qui transforme en profondeur la relation banque-client, attestée par les chiffres: 94% des Français consultent le site internet ou utilisent l’application mobile de leur banque pour leurs opérations quotidiennes.
Un virage technologique stratégique
Apps bancaires, systèmes d’authentification biométrique, appels vidéo, plateforme de trading, cybersécurité ou encore chatbots, la digitalisation des services bancaires marque clairement une nouvelle ère, menant aussi à l’émergence des banques mobiles et des néobanques. Comme dans d’autres secteurs, cette transformation numérique n’est pas une simple tendance, mais une nécessité stratégique pour répondre, entre autres, à l’évolution de la société et des attentes des clients. Au cœur de cette révolution, la capacité à innover et des investissements massifs en R&D sont des leviers majeurs pour le secteur bancaire.
Des opportunités fiscales à saisir
Pour rester compétitives, les banques françaises consacrent des budgets conséquents à la recherche et au développement de solutions innovantes. Ces investissements technologiques, souvent perçus comme un centre de coûts, représentent en réalité une opportunité d’optimisation fiscale potentielle, notamment via des dispositifs avantageux comme le régime IP Box. En effet, ce levier fiscal permet aux institutions financières de bénéficier d’un taux d’imposition préférentiel de 10% sur les revenus nets générés par certains actifs intellectuels, notamment les logiciels développés en interne. À la clé? Une économie fiscale substantielle, transformant leurs centres de coûts informatiques en véritables atouts stratégiques.
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