Entre data et humain, comment mieux piloter la performance ?

Pour accompagner et soutenir la stratégie des entreprises, les directions financières multiplient les moyens et les efforts pour fournir une information financière instantanée et fiable. Un pilotage de la performance qui passe invariablement par des outils digitaux, toujours plus évolués, mais aussi par une plus grande proximité entre les équipes opérationnelles et financières.

L’une des missions prioritaires du DAF consiste à améliorer le pilotage de la performance de son entreprise, notamment en s’appuyant sur des indicateurs financiers fiables et en restant proche des activités. Pour y arriver, votre équipe financière doit plus que jamais pouvoir exploiter les données disponibles, financières et extra-financières et établir les « bons » indicateurs », mais aussi se rapprocher et favoriser les échanges avec les départements opérationnels de l’entreprise. Pour y arriver ? Solutions digitales et facteur humain sont les clés.

Un mot : digitalisation

Les outils digitaux sont désormais incontournables. Mais encore faut-il savoir par où commencer et quelles applications utiliser ? Il n’y a pas de recette miracle, mais un bon mapping de l’ensemble des process est essentiel. Cela revient à s’assurer de la bonne traduction financière de vos activités opérationnelles. Ensuite, la digitalisation des processus est incontournable pour gagner en efficacité, fiabilité et qualité des reportings et des prévisions. Quels logiciels choisir ? Une grande question, qui dépend de chaque réalité, mais la centralisation de l’information dans un système intégré est cruciale, tout comme les solutions permettant d’automatiser la collecte et le traitement des données, ainsi que la production d’analyses et de scénarios.  

Ne pas se perdre dans le big data

Parmi les freins majeurs à l’évolution du pilotage de la performance, les DAF pointent souvent la complexité des systèmes existants et la difficulté de collecter la data en temps réel. Cela exprime clairement une menace, celle de se perdre dans la masse gigantesque de données. Sachant qu’il est préférable de disposer d’une information partielle rapidement que de 100 % trop tard, les CFO ont donc tout intérêt limiter les indicateurs clés : en se basant sur ceux qui sont, à la fois, pertinents, disponibles, fiables et standardisés pour l’ensemble de la structure. Bien entendu, ceux-ci doivent idéalement être coconstruits avec les opérationnels.

La com’ fait la différence

Mais il ne suffit pas de définir les indicateurs phares, il faut aussi pouvoir les faire remonter en temps réel, à intervalles réguliers ou sous la forme d’alertes dans des situations précises ; le tout disponible sur smartphone. Le but ? Faciliter la prise décision, même dans l’urgence. Si le fond compte, la forme compte également. Face à la multiplication des chiffres, les directions financières doivent naviguer vers davantage de simplicité et de lisibilité. Exit les tableaux, pour faire place à des outils visuels ou des cartographies. Cela permet aussi d’améliorer le dialogue avec le terrain, en particulier les équipes opérationnelles.

Facteur humain, encore et toujours

Le poids de l’informatique est en croissance, sans parler du boom (en cours) des outils d’intelligence artificielle. Cela transforme forcément le métier du CFO et de son équipe, faisant ainsi appel à des profils de plus en plus polyvalents. Toujours gardiens du chiffre et de la rigueur, vos collaborateurs doivent plus que jamais devenir des spécialistes de la data et du digital, ainsi que développer leurs compétences en communication, notamment pour nourrir les échanges avec les équipes opérationnels. C’est pourquoi la fonction finance ne recrute plus exclusivement des profils « classiques », s’ouvrant à des talents issus d’autres horizons.

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