Fusions-acquisitions : comment « dégager » des bénéfices en un seul coup ?

Au cours d’une opération de fusion-acquisition, vendeur et acheteur ont leurs propres intérêts, mais chacun — à des moments distincts — pourrait avoir intérêt à augmenter rapidement le résultat net de l’entreprise. Comment opérer ce « coup de baguette magique » de façon tout à fait légale ?

Les opérations de fusions-acquisitions sont en plein essor. À l’échelle mondiale et européenne, mais aussi dans l’Hexagone. En 2021, selon le rapport Global M&A Insights du cabinet Allen & Overy, elles ont atteint une valeur totale de 5000 milliards de dollars. Une hausse de 64% sur un an, contre 30% pour le marché français, où le nombre d’opérations a été multiplié par deux. Principal moteur : le secteur technologique.

Valoriser et rentabiliser, même combat

Véritable exercice d’équilibriste, une fusion-acquisition se caractérise par des intérêts divergents et l’asymétrie de l’information entre cédant et repreneur. Un « mariage » au cours duquel le résultat net reste un indicateur financier important, qui permet de connaître la performance globale de l’entreprise. Avant la transaction, le dirigeant vendeur multiplie les efforts pour valoriser la « mariée » et dégager des bénéfices. C’est de bonne guerre, car il faut pouvoir fixer une valeur financière, point de départ de la négociation. Côté acheteur ? L’enjeu viendra une fois le « mariage » consommé : comment rentabiliser le rachat au plus vite ?

Augmenter le résultat net immédiatement

S’ils ne peuvent pas faire bondir le chiffre d’affaires du jour au lendemain, propriétaire-vendeur et repreneur peuvent par contre « jouer » sur l’impôt. Comment ? En profitant des atouts de l’IP-Box, une déduction fiscale qui permet d’obtenir un taux d’imposition préférentiel de 10 % sur les revenus nets attribuables aux droits de propriété intellectuelle. Ce « coup de baguette magique » immédiat, encore sous-utilisé, est ainsi accessible à toute entreprise qui développe des projets ou programmes innovants, dispose d’un brevet ou d’un programme d’ordinateur protégé par le droit d’auteur.

Share This Post

LinkedIn

Suivez les mises à jour fiscales et IP Box grâce à MoneyOak.

Articles liés